Commission permanente opérations et crédits

La commission est un cadre d’échange et de réflexion sur les bonnes pratiques en matière d’opérations bancaires et de crédits y compris pour les opérations digitales. La Commission Permanente opérations et crédits a pour mission de contribuer à l’évolution du métier bancaire en rendant les opérations plus rapides, plus sécurisées et plus accessibles pour tous tout en maintenant un niveau de rentabilité acceptable pour les institutions bancaires y compris pour les transactions internationales. (Mutualisation des opérations pour atteindre une taille/volume acceptable par les banques correspondantes). Dans le cadre des opérations de crédit la Commission joue un rôle capital dans le « relooking » des produits existants et la définition de nouveaux produits en fonction des règles de la loi de l’offre et de la demande. En collaboration avec les autres Commissions permanentes et cellules d’expertise, elle contribue aux analyses sectorielles et propose des arbitrages éventuels en vue d’une meilleure couverture géographique et d’un développement national soutenu.

Composition

La Commission Permanente Operations et crédits est composée des membres désignés par leurs banques et établissement financiers respectifs, en fonction de leur technicité. Les profils idéaux sont ceux des cadres en charge des opérations (domestiques ou internationales), de la monétique et du crédits (commerciaux grandes entreprises).

La Commission permanente Operations et crédits est chargée de piloter toute innovation susceptible de faciliter l’amélioration de la qualité de service, l’élargissement de la gamme de produits et la rentabilité des banques et établissement financier.

Dans ce cadre, la Commission permanente doit notamment :

Faire le point sur les pratiques du secteur en matière de l’offre des produits et services financiers et en évaluer la pertinence ;
Proposer les voies et moyens pour le développement de produits et services financiers attrayants et compétitifs ;
Impulser la mise en place d’un central d’information financière et d’un centre de formation financière (crédit bureau ; formation sur le fonctionnement du marché boursier, la gestion de titres et obligations du trésor…)
Veiller à la sécurisation des moyens de paiement ;
Impulser la mise en place d’un central d’information financière et d’un centre de formation financière (relancer la mise en place du « crédit bureau », influencer la règlementation, disposer des informations sur la clientèle telle que la classification des risques, consolidation de l’état des risques ; formation sur le fonctionnement du marché boursier, la gestion de titres et obligations du trésor…)
Concevoir une fiche KYC standard pour le secteur bancaire burundais ;
Affiner, en collaboration avec les comptables de banques et les responsables TIC, les schémas croisés en vue d’une meilleure comptabilisation des produits /charges en temps réel ;
Concevoir des outils de communication adapter pour promouvoir les produits et services financiers ;
Développer des outils de gestion des risques liés aux opérations y compris la cybercriminalité ;
Identifier des produits de banque-assurance à promouvoir surtout dans le secteur agricole ;
Analyser l’impact de certains lois et règlements sur les opérations bancaires et proposer les reformes qui s’imposent (loi sur le leasing ; loi bancaire en ses points en rapport avec la règle du double ; la radiation des créances, la détaxation d’une partie des intérêts issus du financement des projets agricoles…)
Contribuer à la promotion des bonnes pratiques comme la mise en place d’un Fonds de Garantie des Dépôts et de Résolution, l’opérationnalisation de la cellule de renseignement financier…) ;

Jean Baptiste BARUMBANZE (BCB)

Médard NTINDEKURE (IBB)

Prisca NIYIBIMPA (BCAB)

Janvier NDERICIMPAYE (CRDB)